La céramique constitue le premier art du feu. Avant le travail des métaux et du verre. Ce mot est dérivé du grec «Keramikos » qui signifie argile. A partir du moment où l’homme a appris à cuire l’argile. Il a pu concevoir toute une série d’objets. Les premiers vestiges en terre cuite remontent au paléolithique (25000 et 29000 ans avant Jésus-Christ). Berceau de notre civilisation, les peuples antiques du Proche-Orient et la Chine ont donné à l’argile ses lettres de noblesse. Faisant de la terre argileuse le premier support d’écriture connue. Les premières bibliothèques et archives humaines étaient donc … en argile. La Mésopotamie a laissé sur des tablettes d’argile des traces d’écriture datées de 3000 ans avant Jésus-Christ.
Les hommes ont utilisé l’argile à des fins très diverses, pour écrire, se soigner. Pour les rituels beautés et même pour l’industrie pétrolière et le filtrage de l’eau.
Mais avant de parler des biens faits de l’argile, on parlera de la classification de l’argile selon la couleur.
La couleur de l’argile n’est pas caractéristique d’un seul minéral, mais selon l’état chimique de certains minéraux présents dans la composition de l’argile. L’argile rouge doit sa couleur à une forte teneur en fer oxydé. Cette oxydation peut se produire par une exposition au soleil.
L’argile verte
Sous cette couleur se regroupent des argiles disposant d’une faible teneur en fer et d’indications très légèrement différentes. On trouve en particulier les Illites et les Smectiques, dont la capacité à attirer les toxines justifie le large emploi qui en est fait à travers la planète.
Les argiles vertes sont parfaites pour confectionner des cataplasmes, des masques absorbeurs de sébum en excès. Indiquées aussi en un usage interne, pour lutter contre différentes affections dont celles qui ciblent le secteur digressif. Généralement les argiles vertes s’utilisent dans le domaine de la beauté, spécifiquement pour les peaux grasses ou mixtes, et les soins vétérinaires.
L’argile blanche
Les blanches sont les argiles dépourvues de substances colorantes, qui traduisent souvent une genèse non perturbée, avec des conditions de formation très uniformes. On trouve des argiles blanches dans la catégorie des Kaolinites mais aussi des Smectites. L’absence de substances colorantes les rend intéressantes dans nombre d’utilisations, en particulier en santé et en cosmétique.
Cette argile est particulièrement douce et adaptée pour les peaux sensibles comme celle
des bébés. Elle est préconisée en usage externe pour les peaux sèches et fragiles, en masque comme en saupoudrage. Par voie interne, elle est utile pour soulager les muqueuses irritées ou enflammées en faisant office de pansement, pour assainir le tractus digestif ou encore pour lutter contre une infection.
L’argile rose
Il s’agit en fait d’un mélange d’argile blanche et d’argile rouge qui n’existe pas au naturel, ce mariage permet d’obtenir une préparation plus riche en oligoéléments que la blanche tout en étant moins concentrée en fer que la rouge. Elle est conseillée pour les peaux délicates, sensibles, sujettes aux rougeurs, auxquelles
elle peut donner un bon coup de fouet sans les agresser. On peut l’utiliser en masque mais aussi simplement en massage pour tonifier la peau.
L’argile violette
C’est un mélange d’argile et de pigments, elle est indiquée pour fabriquer des cosmétiques maisons. L’argile se vend sous la forme d’argile sèche, d’argile en pâte, et l’argile en suspension c’est-à-dire dans une grande quantité d’eau.
Rendez-vous au prochain article pour la partie 2.