Sous mon niqab/Leila mariée de force

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Bonjour à tous, je vous reviens avec un résumé de deux livres, « Leila Mariée de force », et « sous mon niqab » de Zeina avec Djénane Kareh Tager. J’ai décidé de regrouper les deux livres en un seul résumé, du fait de leurs ressemblances.

Deux femmes racontent leurs vécus. Deux femmes d’origine maghrébine nées et grandies en France. Elles racontent leurs quotidiens de petites filles. Déchirés entre deux cultures, maghrébine et française. La maghrébine avec l’absence totale de communication entre mère et fille. Quand la communication est rétablie, c’est pour énumérer la liste des interdits et des choses haram. Une culture française qu’elles côtoient qu’à l’école avec beaucoup de liberté et où les rapports entre filles et garçons ne sont pas diabolisés.

Donc entre une grande différence de culture. Ces deux femmes racontent leurs enfance et adolescence entre autorité paternelle et fraternelle. Les interdictions de sortie sauf pour aller à l’école, les interdictions de s’habiller comme les autres filles de leurs âges…

Sous mon niqab .

Pour le livre « sous mon niqab ». Après une enfance ordinaire entre maison, école. Pas de sorti pas de mélange avec les autres enfants de son âge. Une fois les études finis elle a commencé à travailler. Zeina rencontre quelqu’un ils se marient. Monsieur devient de plus en plus jaloux beaucoup de remarques, après son accouchement son mari la convînt de quitter ton travail. Car monsieur n’accepte pas que sa femme travaille au milieu des hommes, trop jaloux.

Après avoir quitté le travail. Vient l’étape où il la critique constamment sur ses habilles et sa façon d’être et la convînt de porter le voile. Mais malgré ça, monsieur n’est toujours pas satisfait. Peu à peu il devient violent il la bat pour la prière pour apprendre le Coran pour porter le niqab…

Son quotidien était ménage, prière télé, mosquée et aucune envie de rien.

Après le niqab, monsieur a le champ libre il la frappa même sur le visage. Malgré tout ça la famille de Zeina lui dit qu’une bonne épouse. C’est celle qui ne parle pas de ce qui se passe dans son foyer conjugal. Qui patiente à ses malheurs, autrement dit, pas de divorce.

Elle est tellement étouffée au quotidien qu’un jour elle sort sur le palier. Sans son niqab pour fumer une cigarette. Une voisine voit son visage plein de bleu et un œil gonflé. Elle convînt Zeina de s’enfuir avec son fils car aucune femme sur terre ne mérite d’être traitée ainsi.  

Elle porte son niqab prend son fils avec l’argent que sa voisine lui a donné.  Prend le train et s’enfuit loin de sa région.

D’une maison d’accueil pour femme à un hôtel payé par l’assistance sociale. Périple après périple. Avec l’aide d’un homme rencontrer au hasard elle obtient la garde de son enfant, et après ça le divorce.

Peu à peu elle se reconstruit elle retourne à son ancien travail. Retrouve goût de vivre, loin de son niqab et des siens.

Leila mariée de force .

Ce deuxième livre contrairement au premier livre où Zeina subissait sans réagir. la fille de livre Leila mariée de force  était rebelle. fille longtemps unique au milieu de 10 garçons, qui pour un oui pour un non était tabassée par son père. La fille a subi des attouchements par son frère. Détruite moralement , vécue deux fugues à chaque fois elle finit par revenir chez elle,  A chaque retour passage oblige chez le médecin de famille pour vérifier que leur fille est toujours vierge, au lieu de s’occuper de son état psychologique.  

Après un voyage au Maroc ses parents reviennent avec un prétendant pour leurs filles. Un gars plus âgé qui veut s’installer en France quoi de mieux qu’une femme avec une nationalité française.

Après être tabassé par son père elle finit par accepter de se marier avec cet homme qui ne fait rien pour améliorer sa situation.

Marier malgré elle, avec un homme qui ne travaille pas, elle était la seule à subvenir aux besoins de son petit foyer.

Après la naissance de son enfant sa belle-mère est venue du Maroc pour la naissance de son petit-fils. La mariée découvre une autre facette de son mari, un vrai fils à maman. Il quitte le lit conjugal pour aller dormir avec sa mère et surtout il lui obéit au doigt et à l’œil, à force de scène et d’esclandre le couple explose. Elle rentre dans une forte dépression, après des tentatives de suicide, et avec l’aide de ses amies elle décide de mettre un terme à son mariage.

Après s’être battu pour obtenir la garde de son fils et le divorce, avec une aide psychologique elle se reconstruit petit à petit.

Les témoignages des deux femmes. Elle dénonce un fait que malheureusement beaucoup de femmes subissent. Un monde ou l’homme est maître de destin de la femme, de la sortir de l’école, de la battre, de la marier de force.

C’est triste de se dire qu’en 2018 y a encore des femmes qui subissent ça, et doivent se battre de toutes leurs forces pour s’en sortir, alors que si on leur a poser la question, ou demander leurs avis, n’y aurait pas aussi de problèmes.

Le livre mariée de force m’a un peu soûlé avec les préjugés sur les blédards, mais je me dis c’est ce qui arrive quand on n’est jamais sorti de sa cité.

Les deux livres sont des témoignages poignants de la situation des femmes dans notre société, je vous recommande de les lires, ils se lisent facilement, sont bien écrit, si vous êtes amoureux des livres témoignages, c’est THE livres.

Si vous avez une remarque une suggestion n’hésitez pas à me laisser un commentaire. 

Bonne lecture 

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